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Commandant Pascale PARIS : l’ambition d’une vraie proximité

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Pascale PARIS a pris ses fonctions à la tête du commissariat de Charenton-le-Pont il y a à peine un mois. Et déjà, elle y imprime sa marque. Avec une priorité : être au plus près de la réalité du terrain et des attentes des Mauritiens. Proximité : plus qu’un mot d’ordre, une conviction personnelle.

Le Commandant divisionnaire fonctionnel – c’est son grade officiel – Pascale PARIS arrive dans notre circonscription Charenton-Saint-Maurice avec une solide expérience. 38 années d’une carrière toute entière passée en Seine-Saint-Denis, dont elle d’ailleurs originaire.

Pourquoi avoir choisi ce métier ? « Ma licence de droit en poche, je ne voulais pas passer ma vie derrière un bureau » confie-t-elle, « je voulais être utile aux victimes, pas seulement pour les aider, mais d’abord pour arrêter leurs agresseurs ». Pascale PARIS réussit en 1982 le concours très difficile d’inspecteur de police. À l’époque, seuls 10% des postes ouverts au recrutement étaient réservés aux femmes. Aujourd’hui, elles sont 3 fois plus nombreuses.

Nommée au commissariat de Bobigny – où elle restera 11 ans – Pascale PARIS se souvient encore de sa première affaire : l’arrestation d’un agresseur de « Mamies » qui écumait la ville et qui en avait sérieusement blessé plusieurs. La justification immédiate de sa vocation qui, par-delà la résolution de l’enquête, lui a donné l’occasion d’entourer les victimes d’une sollicitude qui n’était pas à l’époque une priorité.

Remarquée par sa hiérarchie, elle est appelée au sein de la sûreté départementale de Seine-Saint-Denis en 1994, un service qui est un avant-poste de la police judiciaire. Elle y prend la tête de la brigade des mineurs. Pendant 5 ans, elle va être confrontée à des affaires extrêmement sensibles où son instinct, son sens de l’observation et ses qualités d’écoute trouveront à s’exprimer pleinement.

Pascale PARIS est, ensuite, chargée de mettre sur pied le service départemental de police scientifique tout en assurant le rôle de chef d’état-major du poste de police judiciaire du Stade de France. En 2008, elle devient l’adjointe du commissaire d’Aubervilliers, ville de plus de 80 000 habitants. Avec près de 200 agents affectés à ce commissariat, elle enrichit encore son expérience de management. Elle réussit à nouer un dialogue très productif d’une part avec la Municipalité, mais aussi avec le monde associatif, avec un objectif assumé : mieux entourer les victimes, en particulier les femmes victimes de violences, lorsqu’elles doivent faire face aux conséquences de leur agression.

Une volonté assumée : construire avec les villes un partenariat efficace

Avant de rejoindre Charenton, elle sera le chef du commissariat de Noisy-le-Sec de 2011 à 2020. Evacuation d’un quartier après la découverte de bombes piégées de la seconde guerre mondiale, course poursuite avec des voleurs de bijoux lourdement armés : le quotidien des policiers est rarement monotone et toujours source de risques personnels. Là encore, le commandant divisionnaire fonctionnel qu’elle est devenue y donnera la pleine mesure de sa vision d’un partenariat constructif avec la Ville, mais aussi l’Education nationale et les bailleurs. Une démarche qu’elle entend bien amplifier dans nos deux villes dont elle partage le souhait d’une police proche des habitants, réactive et efficace.

Ayant vu l’émergence de la vidéo-protection – « un gros progrès pour prévenir les délits et nous aider à élucider les affaires », estime-t-elle – Pascale PARIS souhaite développer une collaboration harmonieuse avec la police municipale de Saint-Maurice dont elle a rencontré le directeur de la sécurité publique, Lionel BRUENT. Plusieurs actions communes ont déjà eu lieu dans nos quartiers. D’autres suivront.

Merci au Commandant PARIS d’avoir accepté, malgré sa discrétion naturelle, de se livrer. « Je suis consciente que les habitants éprouvent un besoin légitime de connaître les responsables de leur sécurité ».

Privilégier le contact humain : décidément une évidence pour le Commandant PARIS.