Chaque année, en été, cette interdiction n’est malheureusement pas respectée.

– Mauvaise visibilité sous l’eau (limitée à quelques centimètres), qui rend le sauvetage d’un baigneur en immersion difficile, voire impossible. De même, le nageur pourra faire face à un courant important et avoir des difficultés à remonter sur la berge ;
– Risque d’hydrocution élevé à cause des variations importantes de températures liées aux courants et au débit ;
– Risque de contamination par des bactéries ou maladies comme la leptospirose (maladie véhiculée par les urines des rongeurs et pouvant être mortelle) ;
– Risque d’une chute mortelle sur des blocs de béton, des pieux métalliques, des roches, en sautant depuis un pont ;
– Risque de se faire heurter par les bateaux (voies d’eau étant d’abord dédiées à la navigation fluviale).

La sanction pénale est une convocation au tribunal de Police et une amende de 38 euros au maximum. Infraction prévue par l’arrêté préfectoral du 31 juillet 1970 et réprimée par l’article R610-5 du Code pénal, contravention de première classe.