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Christian Cambon réélu Sénateur du Val-de-Marne

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Le 24 septembre, les grands électeurs du Val-de-Marne étaient appelés à désigner les six sénateurs qui représentent notre département. Christian Cambon, qui conduisait la liste « Tous unis pour le Val-de-Marne », a été brillamment réélu. Un quatrième mandat qu’il veut dédier, en particulier, à la défense de nos communes.

Saint-Maurice Info (SMI) : Monsieur le Sénateur, comment accueillez-vous votre réélection au Sénat ?

Christian Cambon (CC) : Comme une grande marque de confiance de la part des grands électeurs du Val-de-Marne. En effet, la liste d’union de la droite et du centre que j’ai eu l’honneur de conduire est arrivée largement en tête. Avec 740 voix, elle représente la première force politique de notre département. Ce résultat a permis d’obtenir l’élection à mes côtés de Marie-Carole CIUNTU, maire de Sucy-en-Brie. Il ne manque que 19 voix pour décrocher un 3e siège. Je le regrette d’autant plus que ce siège aurait pu et aurait dû échoir à Sylvain BERRIOS, maire de Saint-Maur-des-Fossés. Notre département, si longtemps marqué par la gauche, a besoin de pouvoir compter sur des élus de notre sensibilité, expérimentés et déterminés.

SMI : Quelles leçons tirez-vous du parcours qui vous a conduit de Saint-Maurice au Palais du Luxembourg ?

CC : Je dois tout à Saint-Maurice, aux Mauritiennes et aux Mauritiens qui m’ont toujours honoré de leur confiance. Depuis 1971, lors de mon élection comme conseiller municipal – j’avais à peine 22 ans – je me suis constamment battu pour nos valeurs et pour notre ville. J’ai été et je suis toujours convaincu du rôle essentiel que joue la commune et de la nécessité de la défendre. Et le Sénat me semble le meilleur cadre pour aller jusqu’au bout de mon engagement. Plus que jamais, ce combat a un sens, notamment en Île-de-France : alors que, réforme après réforme, nos villes sont privées de moyens, leurs missions en termes de solidarité et de développement sont irremplaçables.

SMI : Vous avez présidé la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat pendant six ans. Quels sont les dossiers où, sut votre impulsion, le Sénat a pu jouer un rôle déterminant ?

CC : J’ai effectivement présidé cette commission au cours d’une période marquée par l’aggravation de toutes les tensions au travers du Monde. J’ai vécu en direct la dégradation de notre situation en Afrique, avec notre départ du Mali, du Burkina Fasso et du Niger. J’ai eu conscience, en effectuant de très nombreuses visites sur place, qu’il fallait impérativement aider nos soldats à remplir leurs missions de sécurisation. Je me réjouis d’avoir réussi à alerter les ministres successifs sur la nécessité d’un équipement digne de nos forces et de leur engagement. Je me suis aussi beaucoup investi pour la cause de l’Arménie, lâchée par l’Occident. Mais une de mes plus grandes satisfactions, en qualité de rapporteur, c’est d’avoir su créer un très large consensus politique autour de la Loi de Programmation Militaire. Une loi qui tourne le dos aux funestes décisions d’économies budgétaires des 20 dernières années. Alors que notre sécurité est plus que jamais menacée, l’effort du pays pour la défense nationale est essentiel.

SMI : A quelle priorité entendez-vous vous consacrer au cours de ce nouveau mandat ?

CC : Même si le règlement intérieur du Sénat ne me permet pas de continuer à présider la commission des affaires étrangères, mes collègues ont souhaité que je demeure le chef de la délégation sénatoriale à l’assemblée parlementaire de l’OTAN. J’y suis d’autant plus sensible que l’OTAN est vitale pour la sécurité collective de l’Europe. Mais je vais aussi être le rapporteur du budget de la politique de développement et de coopération, environ 14 milliards €. Une façon de rester fidèle à un autre engagement personnel très ancien qui s’était notamment manifesté, lorsque j’étais maire, par le partenariat de Saint-Maurice avec le centre Betania d’Ankasina, près d’Antananarivo, à Madagascar. Je crois savoir que le Président du Sénat a l’intention de me confier des missions spécifiques. Quoi qu’il en soit, je continuerai de servir mon Pays et Saint-Maurice.