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Vie de quartier

Le GPO entre en action

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Après Montgolfier, c’est au tour du quartier du Pont de bénéficier d’un dispositif spécifique de la Police nationale, le groupement de partenariat opérationnel (GPO). L’objectif ? Coordonner les efforts de tous autour d’une exigence : la sécurité.

Le 27 mars, le commandant Paris, qui dirige le commissariat de Charenton-le-Pont, a officiellement installé ce GPO du quartier du Pont. Le Maire, Igor Semo, a en effet insisté auprès de la Police nationale pour développer dans ce secteur le même dispositif qui avait porté ses fruits à Montgolfier.

 

Un GPO, qu’est-ce que c’est ? C’est une instance pilotée par la Police nationale qui regroupe la ville, au travers du Maire, la Police municipale mais aussi des riverains, des bailleurs et des commerçants du quartier. Le GPO a un rôle essentiel de diagnostic : au plus près des témoignages de femmes et d’hommes qui vivent ou travaillent dans ce secteur, il permet de confronter la situation décrite par les statistiques officielles avec le sentiment que les riverains peuvent éprouver en termes de sécurité.

Coordonner les efforts de chacun

De ce diagnostic partagé, naît une série de préconisations en termes de prévention des incivilités et de la délinquance, ou d’équipements spécifiques comme le renforcement de la videoprotection, son repositionnement ou son exploitation. Il s’accompagne d’une accentuation de la présence de la Police nationale au travers de contrôles ou de patrouilles.

Les informations recueillies lors de cette première réunion ont ainsi montré, entre autres, combien la situation dans certains parkings exigeait des bailleurs comme des forces de l’ordre une attention toute particulière. Le suivi des plaintes déposées dans le cadre de dégradations sur des biens privés ou collectifs doit faire l’objet d’une attention spécifique. Un groupe judiciaire y a été affecté et la prise de plaintes sera facilitée. Par ailleurs, l’identification des fauteurs de troubles fera l’objet d’une priorité : elle permettra d’aboutir, d’une part au traitement judiciaire efficace des affaires, d’autre part à l’intervention des bailleurs à des fins de résiliation de bail.

Le Maire et Pascal Duray, maire-adjoint en charge de la sécurité publique, ont également souhaité que les incivilités relevées sous les arcades, en particulier les attroupements ou la circulation dangereuse de certains deux-roues, fasse l’objet d’une surveillance accrue et, si nécessaire, d’une verbalisation.