Dans une lettre adressée à Île-de-France Mobilités, organisme régional qui pilote les transports en commun en Île-de-France, le Maire, Igor Semo, fait écho aux critiques légitimes formulées par les usagers.

« Si les Mauritiens, écrit-il, ont apprécié d’une part la création d’une nouvelle desserte grâce à la ligne 77, d’autre part la modernisation d’une grande partie du matériel roulant de la RATP, il ne se passe pas de jours sans qu’on se plaigne auprès de la Ville des dysfonctionnements du 111 ».

Et le Maire de s’étonner que, trop souvent, aux heures de pointe, plus de 40 minutes séparent les passages de deux bus. Or, souligne-t-il, cette ligne est essentielle pour relier les différents quartiers de la ville au réseau global des transports en Île-de-France. « Cette périodicité pour le moins erratique, poursuit-il, aboutit à l’inverse du but recherché : elle décourage les usagers d’utiliser ce service et les incite à se rabattre sur des moyens de transport individuels ».

Rappelant que, depuis de nombreuses années, en collaboration avec Charenton-le-Pont, Saint-Maurice n’a eu de cesse d’alerter sur les problèmes récurrents de cette ligne, il est conscient des efforts de la Région pour rattraper le retard qu’ont laissé s’installer les prédécesseurs de l’actuelle majorité régionale. Néanmoins, il demande à Île-de-France Mobilités de « trouver des solutions qui satisfassent aux attentes de nos concitoyens » afin de donner enfin au 111 toute l’efficacité souhaitable.

Par ailleurs, la Ville se montrera également attentive à la montée en puissance attendue du 77 qui relie Panoramis à Charenton via l’avenue de Gravelle.